Le confort thermique, le premier paramètre de la qualité de vie au travail

Trop chaud, trop froid, trop sec une sensation désagréable que l’on a déjà tous ressenti dans des locaux de bâtiments. Cette sensation est toute relative et inégale selon les individus et leur poste de travail selon qu’il est plus ou moins actif. Il peut d’ailleurs nuire au confort et à la productivité.

Le confort thermique, le premier paramètre de la qualité de vie au travail

La maîtrise du confort thermique un enjeu environnemental mais pas que…

De fait, la maîtrise du confort thermique d’un bâtiment et de ses espaces qu’il comporte relève d’une équation qui n’est pas si évidente à résoudre en conception. En résumé, il faut prendre en considération :

  • les apports thermiques internes (occupants, équipements, type d’activité),
  • les apports externes (climat, ensoleillement, saison)
  • et la conception du bâtiment (aménagement, ventilation, débit et vitesse d’air, performance énergétique)

afin de répondre aux enjeux de la dernière réglementation thermique pour un confort maîtrisé “énergétiquement” à une température de 19°C. Ça caille !!

Mais en réalité, le confort thermique répond à une plage thermique et hygrométrique (en bleu sur le graphique) qui tient compte de la vitesse de l’air et de la façon dont le sujet est habillé et occupé à une activité (ou non) dans un espace donné. (Illustration ci-dessous typique d’un environnement de bureau, et habillement hivernal)

Par ailleurs, la température n’est pas le seul paramètre influençant le confort, un air trop sec engendre un inconfort comme des décharges électrostatiques, mais aussi des irritations de la peau, des muqueuses, des yeux… qui entrainent une baisse de productivité voire de l’absentéisme.

Toutefois, un air dont l’humidité relative (%HR) est à 50% HR, coûte davantage d’énergie (10 à 20% de plus) à température constante que lorsque l’air est à 30% d’HR.

L’enjeu devient alors plus complexe car finalement le confort a un coût énergétique et économique, mais qu’en est-il de son impact sur la productivité ? N’est-il pas plus important d’assurer le confort des occupants et de l’adapter le cas échéant en fonction de l’occupation ?

C’est ce que nous vérifions sur le terrain avec nos appareils de mesures et en interaction avec l’exploitant, nous établissons des recommandations afin d’obtenir un réglage optimal du confort thermique des espaces.